Le Monde
"De mémoire d’homme, le monde a toujours été tel qu’il est. Mais on raconte que cela a jadis été bien différent.
On raconte que dans ce monde vivaient des Hommes à perte de vue et qu'ils vivaient en harmonie avec la nature.
Dans ces récits, on ne décrit pas la fin de nos ancêtres comme brutale. Les maladies ont emporté les Hommes et les cultures et les guerres ont emportées les peuples. Les catastrophes se sont multipliées, tempêtes et tremblements de terre dévastateurs dans ce monde déjà si pollué et radioactif.
Petit à petit.. le monde a sombré…
Aujourd’hui, on contemple les vestiges de ces civilisations passées au détour d’un désert. On en retrouve les récits, enfouis dans ces ruines. On se raconte ces histoires avant de dormir, et on les transmet à nos enfants.
Nul n’a gardé en mémoire quand cela a eu lieu , mais il y a au moins 6 générations que le monde est tel qu’il est ."
Tal, à sa fille. Shaal Ol'tem
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L'action du jeu Syneris se déroule dans un monde uchronique dans lequel, au cours des années 90, la technologie et l’industrialisation poussées à l'extrême ont consommé une part très considérable des ressources. Peu après le monde a été poussé à sa perte dans une lente agonie apocalyptique. De tout ceci, il ne reste que des ruines.
La nature, où ce qu’il en reste, a depuis repris ses droits, et s’est adaptée.
Il reste quelques rares forêts, mais elles sont principalement hostiles. Les plus courantes sont des sortes d’amas de mauvaises herbes, hautes de plusieurs mètres. Leur durée de vie est très courte, quelques jours tout au plus, mais elles se reproduisent tout aussi vite. Cela donne le sentiment que ces forêts sont mobiles, se déplaçant au gré du vent. Pénétrer dans ses forêts se fait au péril de sa vie, car il s’agit d’un lieu particulièrement hostile, il est difficile d'y respirer à cause des spores nocifs et l'ensemble de la faune et la flore présente ne cherche qu'à survivre par n'importe quel moyen.
En dehors de celles-ci, le monde n'est que terres désolées parsemées de ruines. Des étendues de plantes sèches, de broussailles, des plaines de rochers et les rares zones humides sont des flaques d'eau croupie. Les quelques pluies sont souvent toxiques et quand on a de la chance on a même le droit à des tempêtes de sables…
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Seule exception connue à ce monde stérile, la ville d’Aldar, fondée sur une oasis verdoyante. Cette cité, guidée par sa fondatrice, appelée l’Eternelle, représente un havre de vie dans ce monde en ruine. Tous cependant ne partagent pas la philosophie de ses habitants et préfèrent tenter leur survie ailleurs. C’est le cas des Shaals, des Krags, et d’une multitude d’autres petits groupes autonomes.
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